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“Rien, de son vivant, ne préoccupa plus Martí, la cheville ouvrière de notre indépendance, que l’éventualité d’une annexion aux États-Unis. Il avait pris conscience dès 1889 que ceux-ci représentaient le pire danger pour l’Amérique latine. Il ne cessa de rêver de la Grande Patrie, qui irait du Rio Bravo à la Patagonie. C’est pour elle, et pour Cuba, qu’il donna sa vie”.

Renvoi au texte original: « C’EST L’HEURE DU DÉNOMBREMENT ET DE LA MARCHE UNIE », 27 AOÛT 2009

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